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PRAYER
Kazuma Koike
February 4 - March 11, 2023

The work of Kazuma Koike does not have a specific meaning encoded in it. It is meant to appear as if it belongs nowhere, creating a floating feeling that is heightened by the gallery’s white walls. For his first solo exhibition in Europe, the artist shows twenty black-glazed ceramic figurines as well as some textured paintings assembled with a color touch to create the illusion of vibration. His mysterious creatures sharing animal and human traits are the result of combining images from various places and periods, an approach influenced by his childhood growing up in three countries: Japan, Spain and Argentina.

 

Inspired by statues of numerous various gods found in temples and churches, Kazuma Koike’s figures are always associated with some kind of faith but never a specific one. The artist wishes for his work to resonate with a wide range of people, but at the same time he tries to keep his art free of precise definitions. He strives to create artwork that is as unique as possible and has never been seen before. For that, he studies the enigmatic objects that remain in the world such as the dogū ceramic figurines of Jōmon period whose exact meaning stays uncertain or the wooden statuettes of Buddhist monk Enkū created during Edo period.

 

The artist's fascination with mysterious old objects dates back to his childhood. Since then, he has enjoyed visiting museums and has been captivated by the old art works, antiques, and dinosaur bones. He liked the idea of a place that displayed artifacts from different cultures under one roof.  It comes as no surprise that he refers to his statuettes as the “fictional ancient artifacts”, with no clear context or meaning. This thought is partly inspired by the utopian ideas and studies of Athanasius Kircher, who was one of the last Renaissance polymaths who lived in a world full of mysteries and wonders waiting to be uncovered. In a similar spirit, Koike’s art allows us to study his enigmatic pieces and alter their purpose.

 

Kazuma Koike wants his sculptures to be perceived as found objects that existed prior to the artist’s creation. Ceramic is a perfect material for that, as the artist cannot fully control the creative process and the end result depends on the kiln. The artist likes to emphasize “the state where different elements coexist in harmony” by using the same black glaze on all of his sculptures, which also creates an ancient relic appearance, similar to the old Japanese tea bowls. In this exhibition, Kazuma Koike invites us to explore his unique and enigmatic artwork with the curiosity and enthusiasm of a Renaissance scholar. 

© Courtesy of Kazuma Koike and cadet capela

© Credits photo: Thomas Marroni

L'œuvre de Kazuma Koike n'est pas porteuse d'une signification spécifique. Elle est pensée pour renvoyer le sentiment d’absence d’appartenance, de ne se rattacher à nulle part, créant ainsi une sensation de flottement accentuée par les murs blancs de la galerie. Pour sa première exposition personnelle en Europe, Koike présente vingt nouvelles céramiques émaillées noires, mais également sept peintures texturées de petites touches de couleur créant l’illusion d’une vibration. Ses créatures inexpliquées, partageant des traits animaliers et humains, sont le résultat de combinaisons d'images de différents lieux et époques ; une approche influencée par son enfance passée dans trois pays : le Japon, l'Espagne et l'Argentine.

 

Inspirés par les statues des nombreux dieux que l'on trouve dans les temples et les églises, les personnages de Kazuma Koike sont toujours associés à une certaine forme de foi, jamais à une foi spécifique. L'artiste souhaite que son œuvre résonne avec le plus grand nombre mais tente malgré tout de garder son art libre de toute définition précise. Il s'efforce de créer des œuvres aussi uniques que possible, jamais vues auparavant. Pour cela, il étudie les objets énigmatiques qui subsistent dans le monde comme les figurines en céramique dogū de la période Jōmon, dont la signification exacte reste incertaine, ou les statuettes en bois du moine bouddhiste Enkū créées durant la période Edo.

 

La fascination de l'artiste pour les mystérieux objets anciens remonte à son enfance. Depuis lors, il aime visiter les musées et est captivé par les œuvres d'art anciennes, les antiquités et les os de dinosaures. Il est toujours fasciné par l'idée d'un lieu qui expose sous un même toit des objets de différentes cultures.  Il n'est pas surprenant qu'il qualifie ses statuettes d’« anciens artefacts fictifs », sans contexte ni signification claire. Cette pensée s'inspire en partie des idées et études utopiques d'Athanasius Kircher, l’un des derniers polymathes de la Renaissance qui vivait dans un monde empli de merveilles attendant d'être découvertes. Dans un esprit similaire, Koike nous permet d'étudier son art et d'en modifier la signification possible. 

 

Kazuma Koike aimerait que ses sculptures soient perçues comme des objets trouvés, antécédents à leur création effective. La céramique est un matériau parfait pour cela, l'artiste ne pouvant totalement contrôler le processus de création et le résultat final dépendant également de la cuisson dans le four. Koike aime insister sur « l’'état où différents éléments coexistent en harmonie » en utilisant le même émail noir sur toutes ses sculptures, ce qui participe en outre à cette apparence de relique ancienne, semblable aux anciens bols à thé japonais. Dans cette exposition, Kazuma Koike nous invite à explorer son œuvre unique et équivoque avec la curiosité et l'enthousiasme d'un érudit de la Renaissance.

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